jeudi 31 mars 2016

Ecluse du Pont de Flandre-Paris

Article rédigé par Pascale

Visite écluse du Pont de Flandre Paris-mercredi 30 Mars 2016

Notre groupe « Patrimoine de l’Eau » a été reçu ce jour par le Service des canaux de Paris , en la personne de Catherine Vendendegen et de Jean Papoul, du service Communication
Voici quelques notes prises au cours de notre visite :

L’écluse de Flandre vers Pantin en rive droite la grande section
Barges et pousseurs vers le canal Saint Denis
Sur le canal Saint Martin ce sont des Freycinet
800 Tonnes sur ce canal
le canal Saint Martin a des écluses avec vantelles
 il faut 10 à 15 minutes par écluse
ici l’écluse a un bajoyer et l’eau arrive par le fond
il faut 10 minutes pour le gabarit le plus grand
, puis on ouvre la porte amont
c’est la plus haute d’Europe avec 10 mètres de dénivelé
les portes deviennent en fer , à l’origine elles sont en bois, la plus haute mesure 6 mètres
ici le passage est en béton haut dessus
l’écluse est télécommandée
le feu s’allume , il met le gaz et va à gauche
au delà de Sevran on passe à petit gabarit
la péniche a deux hélices et un gouvernail
l’hélice d’étrave , tourne sur place
sur la barge il y a deux bites
le poste de conduite est enfoncé, il met de l’eau dans la cale amont
des crémaillères qui vont descendre ou un bras articulé
ici il y a 27 mètres de dénivelé
il y a 7 écluses pour aller à la Seine
le canal Saint Martin est approfondi
un ascenseur à bateaux à Jaurès était prévu mais non fait
lorsque le canal Saint Martin a été vidé, on a trouvé 200 vélos
on utilise moins les voies d’eau par rapport à la Belgique
une Freycinet correspond à 20 semi remorques
le canal Rhin Rhône a été abandonné
à Trilbardou , le barrage devrait être démoli

ici il y a 3 canaux :Ourcq, Saint Martin, Saint Denis

Napoléon décide le 19 Mai 1802
Paris à l’époque est alimenté par 30 000 puits
Deux machines hydrauliques existent à Pont Neuf et la Samaritaine
Il y a deux kilomètres d’égouts, l’eau est infectée
La rivière Ourcq est détournée

Canal Saint Denis, Bassin de la Villette
On fait les travaux de l’aval vers l’amont

1821-1823 inauguration du canal de l’Ourcq
le canal de l’Ourcq est long de 130 KM
en 1805 il y a achat des terrains
y travaillent 200 à 300 prisonniers prussiens
les travaux vont vite:
en 1808 à la fontaine des innocents
le 8 décembre 1808 premières eaux dans le bassin de la Villette
à la  Révolution on supprime les apanages
droits sur une rivière
le Duc d’Orléans a tous droits sur la rivière Ourcq
Napoléon fait passer l'eau dans le canal
Louis XVIII redonne ses droits au Duc
Le Duc fait fermer le canal par un batardeau
La Ville de Paris rachète ses terres au Duc qui finit la construction du Palais Royal
puis le canal Saint Martin plus tard à partir de la République car les indemnisations des riverains sont plus lourdes

1821-1825 le canal Saint Martin est construit
1860 couverture du Boulevard Richard Lenoir
sous Napoléon III jusqu’au Boulevard Voltaire , de République à Nation, mais on coupe le canal saint Martin
donc on creuse de 5,50 mètres
les hygiénistes opposent les miasmes
et les militaires une barrière
couverture du canal Saint Martin
on va perdre 4 KM de berges
la Ville de Paris rachète le canal Saint Martin

en 1875 le gestionnaire est la Ville de Paris, ce qui est unique puisque habituellement ce sont les VNF

Sur le canal de l’Ourcq il y a 10 écluses sur 108 KM
La pente est importante d’où la bonne qualité de l’eau
On hésite entre un aqueduc et un canal et on décide que ce sera un canal
Un ascenseur à bateaux est prévu sur le canal de l’Ourcq, mais il n’est pas construit

La hauteur est de 80 cm, et on ne transporte rien, seuls les touristes transitent

Au XIX ème siècle on enlève la vase que l’on dépose dans des vasières, on y plante des peupliers, et on utilise ainsi le poussier
La Lyonnaise des Eaux , etc… gèrent la vase
Le dévasage coûte maintenant une fortune
Donc il y a envasement puis abondance d’herbes aquatiques et ainsi diminution du tirant d’eau
Faudrait’il construire 100 KM de barrières le long du canal ? c’est impossible

Le canal assure l’alimentation en eau non potable pour la Ville de Paris
L’analyse des vases se fait à Claye Souilly
Les vases polluées partent à Rouen en usine pour la fabrication de matériaux de bâtiment
Le chômage est un terme du XIX ème siècle
On remet en eau le canal ensuite
Si on fait un chômage, une autre partie doit être mise en eau, afin d’assurer la circulation
Ici , le chômage dure 3 mois tous les 14 ans

Il y a maintenant moins de passage aux écluses
Les portes ne sont plus en bois
Les eaux usées partent dans les égouts puis dans de grands collecteurs
Si l’eau est trop importante on envoie le surplus en Seine
Maintenant existent d’immenses collecteurs pour les orages, et qui ont été construits il y a 20 ans
Le petit bras, avant n’était pas navigable
A Suresnes on maintient le plan d’eau
Avant la Seine n’était pas navigable pendant 3 mois
On utilise à ce moment là des Freycinet
A Paris , les pompiers utilisent d’abord l’eau potable , il y a 3 bars pour arroser des immeubles de 7 à 8 étages
A Paris on lave les rues , afin que Achères puisse traiter toutes ces eaux
Il existe maintenant des collecteurs d’orages
Un bief peut mesurer 30 à 40 KM
on ouvre les portes , le bateau rentre dans le sas , ,on ferme    puis on ouvre les vannes aval
La nuit les éclusiers gèrent les plans d’eau et travaillent 24H sur 24
Sur l’Ourcq , le plaisancier manœuvre avec une clé
Un film de André Sauvage datant de 1928 relate la vie à Paris, dont celle des bateliers
La batellerie sera motorisée dans les années 60
Sur le canal Saint Denis le halage se fait avec des chevaux
En 1950 ce sont encore des haleurs qui le font
En 1927 c’est une turbine qui fonctionne dans une galerie d’eau
Des cônes connectés manoeuvrent les portes
Sur le canal Saint Martin ce sont des vantelles
La femme tient le gouvernail
Au Pont de Flandre, il ne peut y avoir de halage
La chaîne ne peut pas passer
Deux toueurs circulent
Un toueur navigue avec une chaîne de 20 m sur la Seine , elle est posée au sol
Le touage débute en 1866 , et la motorisation commence en 1950-1960
Monsieur Bouquet a crée le touage
Le toueur est propriété de la Ville de Paris
Il y a entre 3  et 6 haleurs
Ils sont payés à la tâche par bief parcouru
En 1925 existe un cabestan électrique qui divise par deux le nombre de haleurs
Une ligne électrique remonte tout le canal
Les péniches ont deux proues, et un gouvernail de chaque côté, elles sont amphi dromes
Les lavoirs existent sur le canal Saint Denis et le canal Saint Martin
Le linge sèche dans le lavoir
La voûte de la Bastille est creusée en 1814
A la foire aux jambons, on fume au charbon !
Sur le film on va de la 9 ème écluse à l’écluse 7 et 8 du canal Saint Martin
Au Pont Morland à la 9 ème écluse le canal se jette dans la Seine
La péniche a une barre franche et les hommes qui halent le bateau ont une démarche chaloupée
A Paris actuellement la vitesse autorisée est de 6 km/h
Au Bassin du Temple , on creuse de 5,50 m le canal Saint Martin
Puis il y a ferraillage de la voûte du Temple
En 1856 le canal Saint Martin avant la couverture du boulevard Richard Lenoir
Sur le bassin Louis Blanc on entrepose des matériaux de construction, et des pierres
Puis construction du bassin de la Villette
Puis le canal Saint Denis avec creusement du grand sas où nous sommes
C’est la 7 ème écluse qui est sur le canal Saint Denis
La manipulation de l’écluse se fait à l’aide d’une crémaillère
Il existe à l’époque beaucoup d’industries , de gazogènes

Le trolley électrique existe sur le canal Saint Denis en 1960-1970
Il tirait les bateaux dans les biefs
Existaient aussi des scaphandres – pieds lourds
Cousteau était scaphandrier , et il avait un bonnet rouge

Puis nous visitons le Poste de Commandement de l’écluse :
Le PC gère tous les ponts, tout le canal Saint Martin, tous les vannages
En ce moment, il passe 15 bateaux par jour
Le pont de Crimée pèse 60 tonnes
On dispose de matériel en fibre optique
Ce ne sont que des vérins hydrauliques
Le pont Saint Denis est un pont tournant
L’éclusage de nuit est payant
L’ouverture est de 6H15 à 19H30 et 7 jours sur 7
Sauf à Noël et au jour de l’An
Aux canaux de Paris , on travaille en trois huit
Il y a un (homme) volant sur le canal Saint Martin
Priorité est donné à la batellerie

et quelques photos personnelles du jour:

Ecluse du pont de Flandre




carte des canaux de la ville de Paris

`
carte des 3 canaux de Paris :canal de Saint Martin ,canal de l’Ourcq, canal de Saint Denis



Bassin de la Villette, canal Saint Martin devant, canal de l'Ourcq au fond, canal saint Denis à gauche

canal Saint Martin

canal de l’Ourcq
canal Saint Denis


écluse du pont de Flandre

Eclusage au pont de Flandre



Poste de Commandement de l'écluse du pont de Flandre


Ancien pavillon de l'écluse du Pont de Flandre



































































dimanche 20 mars 2016

Les Chemins de Halage

Article publié par Joëlle

 Les chemins de halage



Les chemins de halage constituent l'héritage d'un passé révolu. Ils sont formés des pistes ou voies situées le long de la berge ou des berges d'une rivière ou d'un canal navigables.
 Longtemps la traction  des péniches le long des fleuves ou des canaux a été le seul moyen de remonter les rivières avant l'invention des moteurs adaptés aux bateaux
 Le halage est un très ancien mode de traction des bateaux fluviaux qui consistait à tirer le chaland depuis la berge au moyen d'une longue corde.
Ce système a complètement disparu sur les rivières françaises au milieu des années soixante.

            Halage à la bricole



Les Bateliers de la Volga par Ilia Répine


La difficulté venait de ne pouvoir suivre facilement les berges que les propriétaires riverains occupaient ou exploitaient, ou les arbres repoussaient sans cesse et où mille ruisseaux coupaient le chemin.
Dès l’ancien régime il est apparu comme essentiel que les propriétaires des bateaux puissent emprunter les propriétés riveraines pour assurer le halage. C’est ainsi qu’a vu le jour le principe de servitude de halage.
C’est Colbert qui établit en 1669 la base de la législation qui était toujours en en vigueur il y a quelques années.

Article 7 du titre 28 : « Les propriétaires des héritages aboutissants aux rivières navigables, laisseront le long des bords vingt-quatre pieds au moins de place en largeur pour chemin royal est trait de chevaux, sans qu'ils puissent, planter arbres, ni tenir clôtures, ou haies plus près que de trente pieds du côté que les bateaux se tirent, et dix pieds de l'autre bord, à peine de cinq cent  livres d'amandes, confiscation des arbres, et d'être les contrevenants contraints de réparer et remettre les chemins en état à leurs frais… »

Le halage pouvait être humain ou animal.


Le halage humain

Le premier était dit« à la bricole ».  Le marinier et/ou sa famille était attaché par un harnais de tissu, « la bricole » relié au mas du bateau par un cordage « le Verdon ».
Un mousqueton permettait de s'en dégager en cas d'urgence.
Sur le canal deux personnes halaient le bateau, une de chaque côté du canal sur les deux chemins de halage.
Dans ces conditions, le bateau pouvait être dirigé sans gouvernail.
Lorsqu'il n'y avait qu'un seul chemin de halage, un haleur montait à bord pour éloigner le bateau de la rive avec une perche.
Le halage permettait de tracter des bateaux de 40 à 60 t à une vitesse voisine de 2 km/h.
Au XVIIIe siècle les haleurs mettaient  quatre à cinq jours pour relier Briare à Montargis sur le canal de Briare,  Combleux à  Montargis sur le canal d'Orléans. Au milieu du XIXe siècle il fallait quatre haleurs pour tirer des bateaux de 70 tonnes et relier la Loire à Saint-Mammès en quatre jours.
Le passage des écluses était une période de repos de 20 minutes et l’occasion d’ « écluser » un bon verre de vin chaud l’hiver.



Haleurs à la bricole

Canal du Loing à Saint -Mammès 

Dans l'esprit humaniste de la fin du XVIIIe siècle  les haleurs étaient assimilés à des bêtes de somme ou à des esclaves.
Un projet motivé par l'échec de la révolution française fut lancé en 1799.
Il s’agissait de remplacer les haleurs par des chevaux, ce qui donna lieu à un afflux de pétitions soutenues par des magistrats locaux des petites communes riveraines des canaux pour défendre cette activité qui faisait vivre de nombreuses familles.
En 1842 un arrêté du préfet du Loiret autorise le halage par chevaux sur les canaux à la fois pour accélérer le transit et mettre fin à des conditions de travail considéré comme trop pénibles.



Le Berry, couple de haleurs


Un décret du 19 juin 1875 interdit le halage « à la bricole ».

https://www.youtube.com/watch?v=QrmOIOJENpc

Le halage animal

Un chaland demande très peu d’effort pour le faire avancer et la plus grande fatigue venait des 20 km journaliers, à pied, par tous les temps.
 Quand le chaland était chargé, la force de traction à développer devenait à la limite des capacités d’un homme. Alors le marinier faisait appel à un charretier ou à un agriculteur qui lui halait sa péniche.


Attelés par des cordes, les chevaux de trait tiraient le bateau depuis le chemin de halage.
Travailleurs indépendants, payés au kilomètre, ils se reposaient aux écluses qui étaient des points de relais. C’était pour les paysans la pratique des « longs jours »  car une fois parcouru les 20 ou 25 km de halage, le charretier devait refaire le chemin inverse pour rentrer chez lui.
Les mariniers les plus riches avaient des « péniches écuries » et un cheval.
Sur le chaland une cabine supplémentaire était aménagée pour servir d’écurie pour le cheval



Le Berry Ecurie à bord d'un chaland

Attelés par des cordes, les chevaux de trait tiraient le bateau depuis le chemin de halage. Le câble de halage permettant la traction était fixé en hauteur sur un mât installé sur le bateau. Ce mât pouvait être couché pour permettre le passage du bateau sous les ponts. Il devait être assez long pour empêcher les chevaux de tomber à l’eau.




 Les chevaux peuvent être attelés par deux ou quatre selon le poids de la charge à déplacer sur l’eau, parfois ce sont des convois de plusieurs bateaux qui sont, tractés par des attelages de huit chevaux et plus .Ces convois avançaient à un rythme d'une dizaine de kilomètres par jour.

Pour éviter le risque de noyade de leur chevaux, au cas ou la corde, parfois long de près de 80 m, s’accroche dans un arbre ou un obstacle, les mariniers avaient toujours un couteau fixé au collier de cuir, permettant de couper rapidement le cordage.
Sur le canal de l’Ourcq entre Meaux et Paris subsista jusqu'à la construction du chemin de fer un service de bateaux-poste accélérés avec des chevaux au galop  qui atteignaient une vitesse supérieure à 16 km heure.



De nos jours  

Le développement de la propulsion motorisé supplanta l'attraction humaine et animale et les chemins de halage ne furent plus d’aucune utilité pour la navigation fluviale.
Au cours des dernières années un certain nombre de chemins de halage ont trouvé une nouvelle vocation puisqu'ils sont réaménagés pour le tourisme de loisirs comme Vélo Route ou Voie Verte.

L’Euro Vélo 3, projet soutenu par l’Union Européenne est un itinéraire cyclable qui relie Trondheim en Norvège à Saint Jacques de Compostelle en Espagne sur 5122 km.
Il traverse la Seine et Marne sur près de 110 km en deux parties distinctes du territoire :
30 km au nord, le long des vallées de la Biberonne, de la Beuvronne et du canal de l’Ourcq ; et 80km au sud, le long de la Seine puis du canal du Loing.
Il s’étend sur plus de 35 km le long du canal du Loing  et traverse 11 communes.
Après trois tranches réalisées entre 2009 et 2012 une nouvelle section supplémentaire a été achevée à l'été 2014 s’inscrivant  dans la continuité de l'Euro Vélo 3. Cette liaison de type Voie Verte relie l'écluse d 'Episy à l'entrée nord de Nemours  en traversant le territoire des communes d’Episy, La Genevray,Moncourt- Fromonville et Nemours.
L’'aménagement du chemin de halage sur une longueur de 10 km a permis de favoriser la pratique du vélo tout en relayant des équipements publics et des pôles d'intérêt touristique.
La valorisation du chemin de halage est importante pour faire connaitre et protéger le patrimoine exceptionnel des écluses.

Un nouvel avenir pour le halage animal

La traction hippomobile a été remise au goût du jour par la société Ypréma.
Après avoir convaincu le Port autonome de Paris de réaménager le chemin de halage pour en faciliter la traction, les produits de l’usine d’incinération de Saint Thibault les Vignes  empruntent une barge tractée par deux chevaux de traits bretons à destination du site d’Ypréma  (valorisation de mâchefers) à  Lagny sur Marne.




Le trajet le long de la berge dure de 10 à 15 minutes à une vitesse de 5 à 6 km heures suivant le courant. Deux fois par jour, cinq jours par semaine l’initiative a permis la suppression de 7 camions quotidiens, la réduction des nuisances sonores, des émissions polluantes ainsi que du risque d’accident .Cette démarche qui s'inscrit dans un projet d'écologie industrielle a permis la création d'un parc industriel en boucle fermée sur les bords de la Marne.
Le chemin de halage réhabilité est également redevenu une promenade très agréable pour les riverains et les amoureux des bords de Marne.

Chemin de halage et protection de l’environnement
       

L’exemple de la prairie Malécot.






En 1992 l’espace naturel sensible de la prairie Malécot  est créé  puis étendu en 1993 afin de garantir le maintien d’un site préservé en bordure de Seine à proximité du centre ancien de Boissise-le-Roi.
 Ce site périurbain  associé à la vallée de la Seine fait partie de la réserve de Biosphère et Fontainebleau et du Gâtinais classée par l’Unesco au patrimoine mondial des sites naturels en novembre 1998.
Situé au nord-est de Boissise-le-Roi,sur le plateau de la Brie, il s'étend en rive gauche de la Seine sur un peu plus de 1 km et offre un point de vue idéal pour admirer les nombreuses péniches qui animent le paysage.




Dès l’acquisition du site, le département le réhabilite en retirant les cabanons et en creusant des mares favorables à  la faune. Puis dans le cadre de l'ouverture au public, des bancs et un point en observation sont installés et le chemin de halage en terre battue restauré.
Ce chemin servait autrefois à tracter les péniches depuis la berge à l'aide d'animaux .Un point d’amarrage des péniches est encore visible.
 Le site fait l'objet d'une gestion variée avec des prairies en pâturage extensif d'autres en fauche mécanique ou manuelle. Les zones boisées sont simplement sécurisées (coupe des arbres et branches dangereuses).
Les végétaux autour des mares sont dégagés, les déchets enlevés et les espèces invasives régulées.
Afin de bloquer la dynamique de boisement et préserver la prairie Malécot, le Département a choisi une intervention animale : celle de chevaux camarguais.




Sources:www.seine-et-marne.fr